À propos de cette édition

Éditeur
Triptyque
Genre
Fantastique
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Moebius 54/55
Pagination
58-65
Lieu
Montréal
Année de parution
1992

Résumé/Sommaire

Un homme dans son canot tente de retrouver un cygne. Après avoir quitté le fleuve au profit d’une rivière, il se voit soudain transporté à Bruges, en Belgique. Tout en visitant la ville, il ressent des impressions de déjà-vu. Dans un musée, il contemple le tableau d’une femme qu’il croit reconnaître et qui, bientôt, se met à lui parler ; elle est sa fiancée depuis cinq cents ans, c’est elle le cygne qu’il a aperçu. Il revoit la même femme plus tard dans un château et fait son portrait. Son œuvre terminée, il réalise qu’il a peint un cygne. Il part, saute dans son canot et revient chez lui. Il s’éveille vêtu à la mode médiévale, et avec des ailes à la place des bras.

Commentaires

Avec une fin pareille, si le but ultime de cette histoire avait été de nous surprendre, on pourrait parler de déception car voilà un retournement maintes fois utilisé et souvent avec plus d’effet. Cela laisse un arrière-goût désagréable à un texte qui avait déjà gagné notre adhésion par son harmonieux agencement des matériaux oniriques. Déception, donc.

Par bonheur, chez Chatillon, l’intérêt réside la plupart du temps ailleurs et c’est plutôt grâce à sa prose qu’on garde un bon souvenir de ses textes. La beauté de ses images frappe, ses descriptions sont à la fois luxuriantes et convaincantes par leur simplicité. Et si on s’essaie à une lecture à haute voix, on découvre à sa prose une musicalité souvent agréable. « Zondag » n’est pas vraiment une nouvelle ; c’est plutôt un petit conte qui fait figure d’œuvre d’art. [CB]

  • Source : L'ASFFQ 1992, Alire, p. 59.