Élisabeth Vonarburg

Parution : Les Œuvres de création et le français au Québec, tome III, Québec, Éditeur officiel du Québec, 1985, p. 185-189.

La deuxième partie de cette étude reprend les grandes lignes de l’article paru dans Canadian Woman Studies/Les Cahiers de la femme sous le même titre. La première partie se veut davantage une constatation qu’une tentative d’explication de la présence minoritaire des femmes (comme lectrices et écrivaines) dans la SF. Élisabeth Vonarburg croit que les origines utopiques et le mode de fonctionnement essentiel (la conjecture rationnelle) de la SF ont contribué à cette situation. Il s’agit en fait du corollaire du préjugé voulant que la science, et plus particulièrement la rationalité, la cohérence et la logique, sont incompatibles avec l’esprit féminin. Pourtant, la SF moderne s’est édifiée non seulement sur l’œuvre de Verne et Wells, mais aussi sur celle de Mary Shelley. L’essayiste conclut que l’augmentation importante du nombre d’écrivaines de SF au cours des années 1970 a contribué à remettre en question les stéréotypes liés au sexe et à renouveler certains thèmes.    

Source : Janelle, Claude, L'ASFFQ 1985, Le Passeur, p. 166.