Daniel Sernine

Parution : Solaris 79, Hull, 1988, p. 41-47.
Première parution : La Science-fiction québécoise (1re partie), dans Yellow Submarine 52, Lyon (France), 1988, p. 10-13.
La Science-fiction québécoise (2partie), dans Yellow Submarine 53, Lyon (France), 1988, p. 5-10.

[Le seconde version de « La Science-fiction québécoise » intitulée « Historique de la SFQ » étant plus complète que la première version, nous avons choisi de résumer la seconde version.]

Dès le départ, Daniel Sernine précise que son article vise à situer la science-fiction québécoise en tant que mouvement et milieu littéraires, c’est-à-dire à mettre en lumière ce qu’il appelle des « actions structurantes ». Soulignant que la science-fiction au cours des années 1960, au Québec, a surtout été canalisée dans la littérature pour jeunes, il retient comme pre­mière action structurante la naissance de Requiem/Solaris en 1974. La deuxième fut la création des congrès Boréal dont le premier a eu lieu en 1979. Puis l’auteur mentionne la mise sur pied des ateliers d’écriture SF la même année. La quatrième action structurante concerne la création en 1980 de la première collection québécoise consacrée exclusivement à la SF, Chroniques du futur. Les deux dernières sont l’institution du Grand Prix de la science-fiction et du fantastique québécois en 1984 et la publication de la première édition annuelle de L’Année de la science-fiction et du fantastique québécois en 1985. Tout en posant ces repères historiques, Sernine fait état de la création et de l’évolution des revues (imagine... et Pour ta belle gueule d’ahuri) et fanzines du milieu et de la publication d’anthologies et collectifs marquants. En conclusion, Sernine estime que malgré les progrès encourageants que la SFQ a enregistrés au cours des quinze dernières années, il n’y a pas lieu de se réjouir trop tôt. Il affirme qu’une part importante de la production, la SF « franche » et « affirmée », se bute encore au mépris de l’Institution et des instances éditoriales.                                                                          

Source : Janelle, Claude, L'ASFFQ 1988, Le Passeur, p. 198.