Daniel Sernine

Parution : Des livres et des jeunes 37, Sherbrooke, 1990, p. 2-5.

Daniel Sernine vise à démontrer, dans cet article, que la science-fiction pour jeunes ne peut se passer de la vraisemblance externe, et encore moins interne (cohérence). La notion de vraisemblance externe ou relative à la société de référence est particulièrement importante dans les œuvres de SF qui se situent dans un registre réaliste comme les romans de Pierre Pigeon et du tandem Christiane Chevrette/Danielle Cossette. 

Sernine considère que ces auteurs font un usage invraisemblable de l’ordinateur et qu’ils vont à l’encontre du principe de causalité rationnelle nécessaire en SF. Par ailleurs, il utilise Monde 008 sur la Pointe-Claire de Louise-Michelle Sauriol com­me exemple pour expliquer comment la vraisemblance interne fait défaut en raison de l’invraisemblance de l’intrigue. Sernine souligne cependant que dans les œuvres dont le registre les apparente au conte philosophique, la vraisemblance ne joue pas un rôle de premier plan.                                                                               

Source : Janelle, Claude, L'ASFFQ 1990, Logiques/Le Passeur, 1990, p. 213-214.