À propos de cette édition

Éditeur
Liberté
Genre
Fantastique
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Liberté 156
Pagination
67-76
Lieu
Montréal
Année de parution
1984

Résumé/Sommaire

La mort a frôlé Albert et le narrateur quand ils se sont connus, enfants, à l’hôpital. Vingt ans plus tard, Albert s’éprend d’une femme superbe qui intrigue son ami. Peu à peu, Albert dépérit. Cette femme mystérieuse serait-elle la Mort ?

Commentaires

Voilà une nouvelle bien singulière puisqu’on ne sait pas vraiment de quel côté l’aborder. Il y a assurément le thème de la mort, omniprésent, qui impose une gravité un peu solennelle même dans les scènes en apparence joyeuses.

Il y a aussi en filigrane le thème de l’amitié masculine dont on sent tout le caractère équivoque. Amitié intéressée ou désintéressée ? Il semble qu’elle ait plus profité au narrateur qu’à Albert, celui-ci faisant figure de victime consentante.

Le texte de Marie Parent développe tout un réseau trouble de relations qui ne permet pas d’élucider le mystère et de connaître l’enjeu véritable de cette longue amitié. Mais il se peut aussi que je prête à cette nouvelle bien écrite une signification cachée qu’elle n’a pas. Et puis… non. Les images se veulent trop significatives, trop soucieuses du détail, trop volontairement récurrentes pour ne pas avoir une fonction. Laquelle ? Montrer que l’amitié peut camoufler des petites trahisons causées par la peur de la mort. [CJ]

  • Source : L'ASFFQ 1984, Le Passeur, p. 71-72.