À propos de cette édition

Éditeur
Association des Écrivains du Centre du Québec
Genre
Fantastique
Longueur
Nouvelle
Paru dans
In Extremis
Pagination
163-180
Lieu
Drummondville
Année de parution
1989
Support
Papier

Résumé/Sommaire

La mère et la fiancée attendent depuis vingt-deux ans Jean qui a disparu sans laisser de trace. Ce dernier, errant dans le monde étrange qui git derrière le miroir, tente désespérément de revenir. Lors d’une tentative pour le retraverser, ses mains ont été sectionnées à la hauteur des poignets. C’est au tour de la fiancée de ressentir l’appel du miroir…

Commentaires

Pierre Simard remet sur le tapis le fameux thème de la traversée du miroir. Cette fois-ci, le monde découvert n’a rien à voir avec le nôtre, inversé ou non. Jean erre plutôt dans un univers labyrinthique où, au fur et à mesure de son avance dans un étrange état d’apesanteur, il découvre certaines de ses lois. Les résultats, pour le lecteur tout au moins, seront heureux.

Le fait d’offrir deux angles narratifs, celui de Jean versus celui de sa mère et de sa fiancée, fait ressortir les différences temporelles qui acca­blent les intervenants. Par contre, aucune indication sur la façon dont Jean s’est retrouvé dans cet univers. A-t-il ressenti un appel, lui aussi ? Ces déclencheurs d’événements sont d’ailleurs la partie la plus faible du texte. Jamais le lecteur n’arrive à croire à ces enchaînements.

Un texte intéressant, sinon réussi, en regard de la pauvreté des autres nouvelles dont est composé In extremis, le collectif parrainé par l’Association des Écrivains du Centre du Québec. [JPw]

  • Source : L'ASFFQ 1989, Le Passeur, p. 198.