À propos de cette édition

Éditeur
Requiem
Genre
Fantasy
Longueur
Courte nouvelle
Paru dans
Requiem 13
Pagination
7
Lieu
Longueuil
Année de parution
1976
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Ariadne discute avec son frère le Minotaure à la suite de l’arrivée de l’athénien Thésée venu en Crète livrer en pâture au monstre de jeunes éphèbes.

Commentaires

Publié dans un numéro de Requiem contenant une vingtaine de contes brefs en provenance de plusieurs pays et placé sous l’enseigne du Costa Rica, le texte de fantasy de Danièle Trottier aurait pu être ignoré en raison de cette affiliation. Tout porte à croire, cependant, que Danièle Trottier est bel et bien québécoise et que sa présence au Costa Rica a été plus ou moins longue. En outre, son nom est lié à un essai paru en 1987 au Québec.
« Ariadne » débute par un bref prologue, plus poétique qu’informatif, qui mentionne les acteurs – et ils sont nombreux – du mythe de Thésée terrassant le Minotaure. Outre les deux protagonistes, il y a Ariadne, bien sûr, Dédale, Pasiphaé, Poséidon, le Taureau… Une telle abondance de personnages évoqués en si peu de lignes oblige le lecteur que je suis à réviser ses connaissances en matière de mythologie grecque. Pour en arriver à quoi ? Car, enfin, la deuxième partie du récit se limite à un échange entre Ariadne et le Minotaure qui laisse peut-être deviner la trahison à venir de la jeune femme qui fournira à Thésée la pelote de fil lui permettant, après avoir tué le Minotaure, de sortir du labyrinthe construit par Dédale.
La forme du conte bref, ici dénaturée de surcroît par ce dialogue théatral, ne convient pas vraiment à cette fabuleuse histoire remplie de ramifications. Il n’y a aucune action ou montée dramatique, qu’une prémonition de l’homme-taureau pressentant les intentions de Thésée. Et pourquoi l’auteure utilise-t-elle la graphie Ariadne, une variante linguistique de l’allemand et de l’anglais ?  [CJ]

  • Source : Les Années d'éclosion (1970-1978), Alire, p. 405-406.