À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
David Voltaire est porteur d’une mystérieuse maladie qui a déjà tué son frère, Martin, et ses trois épouses. Sa quatrième femme, Véronique, atteinte de cette étrange fièvre qui ronge les chairs, agonise. Blanche, la sœur de Véronique, exige alors des explications que son beau-frère lui donne du mieux qu’il peut. Sitôt Véronique décédée, Blanche s’apitoie devant la solitude irrémédiable de David et lui pose tendrement la main dans les cheveux… recommençant ainsi le cycle infernal.
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Commentaires
Bien structurée, cette courte nouvelle plaît. L’exploitation de l’unité de lieu se révèle efficace puisqu’elle accentue l’atmosphère étouffante créée par le décor et met davantage en relief la fatalité du destin de David. Car ce n’est pas la nature de l’étrange maladie qui suscite l’intérêt du lecteur mais davantage l’inéluctable relation entre l’amour et la mort.
L’auteur devrait toutefois viser à une plus grande sobriété d’expression afin d’éviter les phrases du genre : « Le domaine cossu qu’elles avaient hérité de leurs parents expirait de suffocants parfums d’angoisse » et faire attention aux clichés tels « un silence plein de vertiges », « fuir comme la peste », etc. Malgré ces défauts, « Baiser de mort » mérite d’être lu. [HM]
- Source : L'ASFFQ 1988, Le Passeur, p. 124-125.