À propos de cette édition

Éditeur
Le bel exil
Genre
Fantastique
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Le Pacte
Pagination
37-41
Lieu
Québec
Année de parution
1991

Résumé/Sommaire

Depuis qu’un habitant de Terrebonne a découvert qu’un ensemble de bungalows avait poussé sur un terrain vague au cours d’une seule nuit, le phénomène n’a cessé de prendre de l’ampleur partout dans le monde. Aucun programme n’a réussi jusqu’ici à enrayer le fléau et on craint même que le virus de la banlieusite ne contamine les futures colonies spatiales.

Commentaires

Connu ni d’Ève ni d’Adam, Fabrice Laubier publie (à compte d’auteur ?) un premier recueil de nouvelles et contes d’inspiration variée, tantôt réalistes, tantôt fantastiques ou surréalistes. « La Banlieusite » peut être considéré comme un texte fantastique parce que l’auteur aborde un phénomène social comme l’étalement urbain et pousse la situation jusqu’à l’absurde. En quelques pages, Laubier expose le problème de la surpopulation dans un contexte non seulement local mais mondial et démontre qu’il est préoccupé par l’avenir de la planète.

À travers ce petit conte moral, c’est la présence proliférante de l’homme que l’auteur remet en question. Cette préoccupation pour les questions environnementales constitue d’ailleurs un des thèmes importants du recueil Le Pacte comme en témoignent « Le Stylite » et « Une semaine » qui déplorent la disparition des espaces verts au profit du béton.

Moins compassé que dans d’autres nouvelles, le ton de « La Banlieusite » rappelle par son humour et par son sens de la démesure certains contes de Roch Carrier dans Jolis Deuils. [CJ]

  • Source : L'ASFFQ 1991, Le Passeur, p. 103.