À propos de cette édition

Éditeur
Samizdat
Genre
Science-fiction
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Samizdat 10
Pagination
27-32
Lieu
Saint-Lambert
Année de parution
1988
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Cheval Vapeur se présente au palais du roi Kitsch, où la bonne société du peuple des “mangeurs de pierres” se retrouve pour participer à un étrange et somptueux banquet.

Commentaires

Ces quelques lignes suffisent bel et bien à résumer cette nouvelle, puisqu’elle ne consiste en tout et pour tout qu’en une longue description de banquet. Ne cherchez pas d’intrigue, il ne s’agit que d’un exercice de style dans lequel on retrouve Cheval Vapeur que l’on avait pourtant cru trans­formé en locomotive dans la nouvelle « Cheval Vapeur l’hippomorphe », parue dans Carfax 8 et rééditée dans ce même numéro 10 de Samizdat.

Cela dit, j’ai passé un agréable quart d’heure à sourire devant l’habileté pour les jeux de mots dont fait preuve Philippe Gauthier, et qui n’est pas sans rappeler – toute proportion gardée – certaines pages de Stanislas Lem. De plus, l’atmosphère surréaliste dans laquelle baigne la nouvelle n’est pas pour me déplaire, au contraire.

Cependant, Gauthier, qui semble dans ce texte s’être donné pour gageu­re d’écrire les phrases les plus longues possible, s’embourbe à l’occasion. Des phrases moins alambiquées auraient moins risqué de trahir sa relative inexpérience d’écrivain.

Un texte mineur, certes, mais personnellement, j’aime ce monde de “mangeurs de pierres„. À quand une véritable histoire ? [JC]

  • Source : L'ASFFQ 1988, Le Passeur, p. 76.