À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Un matin de novembre, un homme s’aperçoit que sa chambre s’est changée en une petite barque à la voile gonflée qui flotte dans l’azur infini…
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Commentaires
Trois courts paragraphes, et un univers surréaliste nous est offert de façon fort poétique. Une courte nouvelle, donc. Il est intéressant de noter ici que Chatillon, qui ne sacrifie jamais la langue et la poésie pour amener une chute ou un effet de suspense, adopte quand même d’une certaine façon le modèle classique de ce genre. En effet, il nous propose très rapidement une gradation d’informations : premièrement, situation du personnage et du temps, deuxièmement, proposition d’un élément perturbateur, troisièmement, description d’un basculement et de ses effets sur l’environnement et le personnage, et enfin, dans la toute dernière phrase, la chute : « Et soudain il comprit que ce voyage n’aurait jamais de fin. »
Une autre belle preuve, si besoin était d'en présenter une autre, que poésie, prose, rêve et fantastique demeurent les points d’ancrage de Pierre Chatillon. [JPw]
- Source : L'ASFFQ 1990, Le Passeur, p. 307.