À propos de cette édition

Éditeur
Trait d'union
Genre
Science-fiction
Longueur
Nouvelle
Paru dans
La Machine à inventer l'histoire
Pagination
169-180
Lieu
Montréal
Année de parution
1999

Résumé/Sommaire

Au cours du troisième millénaire, les maladies et les guerres disparaissent de la Terre. La surpopulation entraîne l’extinction des espèces animales et végétales. L’ordinateur règne. Mais vient un temps où les êtres humains ne trouvent même plus l’utilité de communiquer entre eux. Ils végètent dans un espace restreint, se contentant de leurs trois suppositoires quotidiens et de leur litre d’eau annuel. Même les extraterrestres se détournent de cette planète insipide peuplée d’imbéciles.

Commentaires

Cette nouvelle de science-fiction, qui décrit un processus d’involution, révèle les mêmes défauts de construction et d’écriture que ceux relevés dans « Le Vieux Monsieur du rez-de-chaussée ». L’auteur décrit sommairement des situations, accumule des faits et des idées sans les exploiter et sans même chercher la cohérence. Les relations de cause à effet sont ici purement gratuites. Il manque un véritable fil conducteur à ce récit. Un sens. Du sens. Chaumely se veut sans doute fantaisiste et critique dans ce portrait qu’il fait de l’avenir de l’espèce humaine. Malheureusement, les scènes imaginées présentent peu d’originalité et l’ironie tombe à plat. Quel intérêt accorder au fait que John Clinton XXIII vive seul dans sa bulle orbitale ? Que les hommes se nourrissent par voie anale ? Que le goût soit devenu une notion caduque ? Et comment expliquer que les guerres aient disparu alors que les massacres, eux, se perpétuent ? « Bien longtemps après la fin des maladies » reste un récit de SF anecdotique, une cacophonie qui tourne à vide.[RP]

  • Source : L'ASFFQ 1999, Alire, p. 48.