À propos de cette édition

Éditeur
Stop
Genre
Science-fiction
Longueur
Courte nouvelle
Paru dans
Stop 155
Pagination
14-16
Lieu
Montréal
Année de parution
1998
Support
Papier

Résumé/Sommaire

En 1994, lors d’une mission commerciale en Chine, l’avion qui transporte le premier ministre du Canada et les premiers ministres des neuf provinces anglophones s’écrase, ne laissant aucun survivant. Jacques Parizeau profite de la situation pour proclamer la naissance de la République du Becada. La seule langue officielle sera le franglaidien, et sera puni de mort quiconque usera d’une autre langue. La commission d’enquête sur la tragédie aérienne doit reporter ses travaux jusqu’à ce qu’elle puisse fonctionner dans la nouvelle langue officielle. Quatorze ans plus tard, sa responsabilité dans l’accident aérien étant établie, le président Parizeau est condamné à mort.

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Commentaires

Une très brève uchronie au propos ambigu. Dénonciation de la personnalité de Jacques Parizeau (on se souvient de ses propos à la suite du référendum de 1995) ? Dénonciation d’un peuple moutonnier et stupide ? Dénonciation d’une langue française de plus en plus abâtardie ? Vu sous l’angle de la stricte rigueur science-fictionnelle, le récit n’a guère de sens. On imagine difficilement comment un premier ministre provincial pourrait profiter d’une situation telle que celle décrite dans « Bulletin de nouvelles » pour prendre le pouvoir et instituer ainsi une dictature. Mais peut-être n’était-ce pas là le propos de l’auteure. Mais alors, que signifie ce texte ? Simple exercice d’humour ? Dans ce cas, je dois avouer qu’il n’a pas eu sur moi l’effet escompté. [GS]

  • Source : L'ASFFQ 1998, Alire, p. 52.