À propos de cette édition

Éditeur
Les Projets Void
Titre et numéro de la collection
Le Trench - 20
Genre
Science-fiction
Longueur
Feuilleton
Paru dans
Je suis une tempête -2
Pagination
i-xiii
Lieu
Saint-Lambert
Année de parution
1999
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Mary Jane Rosencraft se rappelle de tentacules blancs qui l’ont saisie… puis plus rien. Là, elle découvre qu’elle est chez une vieille gypsy, Menzelda, et que cette dernière a déjà reçu, en son temps, la visite du Trench. En écoutant Menzelda, Mary Jane réalise qu’elle a changé, qu’elle a maintenant des pouvoirs insoupçonnés, dont celui de faire face aux porteurs de manteaux, c’est-à-dire à la fameuse Brigade qui contrôle l’espace et le temps…

Commentaires

Voilà un court texte qui, de l’aveu de son auteur Mathieu Daigneault, maître d’œuvre du feuilleton Le Trench, a comme seule ambition de permettre au lecteur de « … mieux situer le personnage dans les mois qui vont suivre. » Car rappelons-nous, ce texte s’insère dans un feuilleton, et ce genre de roman-fleuve évolue rapidement puisque chaque mois apporte son nouvel épisode. Du même souffle, l’auteur en profite pour expliquer l’écart de trois mois qui s’est glissé entre les numéros 19 et 20 et, tel un excellent bonimenteur de foule, il promet que les futurs exploits de La Trench seront tout aussi fascinants que ceux de son prédécesseur. Ce dont nous ne doutons pas.

De la nouvelle même, donc, peu à dire sinon qu’elle remplit bien sa fonction, qui est de mettre la table pour ce qui s’en vient. On pourra arguer que l’écriture de Daigneault apparaît quelque peu statique – même si le titre du texte indique clairement le but de l’auteur – et qu’il aurait pu densifier sa prose, mais ce serait ne pas comprendre la mécanique interne de la littérature de feuilleton qui, ici et là, a besoin de ce genre de temps d’arrêt. La frénésie de l’action reprendra après, dans le prochain « vrai » épisode.

En ce sens, gageons que cette nouvelle aurait aussi bien pu s’intituler le calme « avant » la tempête ! [JPw]

  • Source : L'ASFFQ 1999, Alire, p. 57-58.