À propos de cette édition

Éditeur
Fides
Titre et numéro de la série
Camille et Dominique - 2
Titre et numéro de la collection
Les Quatre Vents - 2
Genre
Science-fiction
Sous-genre
Pouvoir parapsychologique
Longueur
Novelette
Format
Livre
Pagination
94
Lieu
Montréal
Année de parution
1989
Support
Papier
Illustration

Résumé/Sommaire

Camille et Dominique, deux jeunes sœurs télépathes, séjournent avec leur classe de sixième année dans un manoir de l’île d’Orléans transformé en auberge. Des actes de vandalisme empêchent le propriétaire d’effectuer les rénovations qu’il projetait. Les jumelles, avec leur ami Pascal, décou­vrent un complot parmi le personnel. Dans une tourelle du manoir, subjugués par les esprits locaux, six employés s’apprêtent à réunir sur un sceptre six joyaux trouvés en six lieux historiques des six villages de l’île, pour accomplir le vœu de six anciens sorciers : la création de quantités d’or qui procureraient prospérité et paix à l’humanité. Le projet échoue parce que deux des conjurés étaient de mauvaise foi.

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Commentaires

Truffé de points d’exclamation et porté par des dialogues qui manquent de naturel (ils sont trop relevés, trop articulés) pour des enfants d’onze ans, le roman a pourtant un bon rythme. Ses digressions touristiques et didac­tiques causent parfois un ralentissement et risquent d’agacer. L’idée de mettre en italiques le mot « péril » à chaque fois qu’il se présente, apparem­ment pour expliquer le titre, me paraît excessive. L’introduction de messa­ges codés, bien que naïfs, ajoutera au plaisir de lecture des enfants de neuf et dix ans auxquels ce récit est destiné.

L’élément fantastique est plus déter­minant que ne l’était l’élément SF dans Camille et Dominique contre l’art­dinateur. Le sceptre magi­que, luisant d’une lumière surnaturelle, la mention d’un fantôme apparu, les voix des esprits des sorciers de l’île perçues aussi bien par les jeunes télépathes que par le commun des mortels relèvent d’un fantastique vrai, en plus de quelques décors et situations empruntés au roman noir. Quant au pouvoir télépathique des deux jumelles, libre au lecteur de l’interpréter comme il veut. [DS]

  • Source : L'ASFFQ 1989, Le Passeur, p. 53-54.

Références

  • Langlais, Lise, Lurelu, vol. 12, n˚ 3, p. 9.
  • Noël, André, La Presse, 10-06-1989, p. K3.