À propos de cette édition

Éditeur
Pierre Tisseyre
Titre et numéro de la collection
Conquêtes
Genre
Science-fiction
Sous-genre
Extraterrestre
Longueur
Novelette
Paru dans
Planéria
Pagination
11-51
Lieu
Montréal
Année de parution
1985
Support
Papier

Résumé/Sommaire

André Jacek se retrouve plongé dans une nouvelle aventure par le biais de Louis Carrier qui lui demande de résoudre un problème lié à une apparition d'extraterrestres. Sa fille Lise vit en effet de mystérieuses répercussions de sa rencontre avec les étrangers de l'espace. M. Carrier espère que Jacek, ayant lui-même vécu une telle rencontre, pourra résoudre l'étrange maladie de sa fille. Celle-ci se plaint d'angoisses incontrôlables, d'une marque sur son épaule. Elle se sent menacée par ailleurs par de mystérieux coups de téléphone et visites. La vérité sur le mystère jaillira grâce à Julian, ami de Jacek et possesseur de pouvoirs extra-sensoriels. Lise souffre en réalité d'une tumeur au cerveau ; l'histoire d'extraterrestres et ses accessoires diégétiques sont le fruit du travail de son inconscient l'avertissant de la maladie.

Commentaires

Il semble que les histoires d'extraterrestres fassent encore courir les foules, tant à l'écran qu'à l'écrit. « Catégorie d'étrangeté numéro 7 », dont le titre allèche le lecteur, appartient à ce thème plus que classique de la SF. Malheureusement, où le titre accroche l'intérêt, le récit ne répond que partiellement à nos attentes.

Denis Côté a du talent ; cela se vérifie à travers une écriture enlevante, au ton juste. Le récit possède un rythme soutenu qui entraîne le lecteur dans les effets de suspense. Si l'on ajoute à cela le traitement vivant d'une formule éprouvée, l'on obtient toutes les conditions nécessaires à un texte jeunesse réussi. Cependant, l'explication du mystère, qui suit l'accélération du récit, provoque une chute dont on ne se remet que difficilement. L'idée de la tumeur cancéreuse est intéressante, mais mal traitée. L'auteur laisse en plan certains éléments du récit, laissant le lecteur insastisfait. Le texte nous apparaît donc inachevé, et par le fait même décevant. [SB]

  • Source : L'ASFFQ 1985, Le Passeur, p. 38-39.