À propos de cette édition

Éditeur
Ashem Fictions
Genre
Fantastique
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Fenêtre secrète sur Stephen King 10
Pagination
10-13
Lieu
Roberval
Année de parution
1997
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Le narrateur est réveillé par un appel téléphonique. L’interlocuteur lui demande s’il croit au diable. Le narrateur raccroche. Nouvelle sonnerie. Croit-il au diable ? Après plusieurs appels, le narrateur comprend que (s’il est prêt à le croire) il a affaire au diable lui-même, que celui-ci lui offre la réalisation d’un vœu mais qu’il doit au préalable obtenir une admission de foi. Excédé par le plaisantin, le narrateur affirme qu’il croit en lui (au diable) et obtient qu’il lui foute la paix pour le reste de sa vie. Le téléphone cesse de sonner. Et le narrateur commence à se demander s’il a formulé le vœu qu’il fallait. Le doute le ronge de plus en plus…

Commentaires

Petite variation sur un thème qui avait déjà de la barbe au temps de la préhistoire (le démon vous accorde un vœu), « Ce doute qui ronge » ne compte pas parmi les œuvres majeures de l’auteur, loin de là. C’est correctement écrit, ou à peu près, ce n’est pas ennuyeux, on se prend un instant à partager les problèmes du narrateur, oui, mais la conclusion déçoit malgré tout. C’est comme si elle ne suffisait pas à rembourser totalement l’investissement du lecteur. Traitement trop léger ? Possible, mais il ne faut pas oublier qu’un traitement plus en profondeur aurait abouti à la même conclusion, donc peut-être au même résultat.

Une nouvelle acceptable, malgré tout, et qui ne fait certainement pas honte au fanzine qui la publie, mais une déception de la part de Pettigrew. [GS]

  • Source : L'ASFFQ 1997, Alire, p. 150.