À propos de cette édition

Éditeur
Association des Écrivains du Centre du Québec
Genre
Fantastique
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Dès lors, la folie…
Pagination
87-99
Lieu
Drummondville
Année de parution
1992

Résumé/Sommaire

Une femme est tirée d’un rêve par la voix de son compagnon. Le chant du grillon se fait entendre ; voilà qu’elle aperçoit l’insecte. Le temps bascule. La femme et son compagnon se retrouvent dans un autre monde, guidés par un couple d’enfants qui portent au cou une petite boîte gravée du dessin d’un grillon.

Les enfants les mènent à un village au centre duquel sont exposés des grillons dans des cages dorées. Les habitants du village se réunissent dans une chapelle. Parmi eux, un couple âgé. La narratrice comprend soudain : les enfants, le couple âgé, ce sont elle et son compagnon, dans le passé et l’avenir…

Commentaires

Le concours littéraire cuvée 1990 de l’AECQ exigeait que les textes soumis commencent par les mots « Dès lors, la folie ». Belle contrainte, qui entraîne obligatoirement un début bancal ! Louise Beaudoin n’y échappe pas, mais la maladresse perdure passé le premier paragraphe. L’absence de noms, de repères toponymiques, conjuguée à une écriture vague, rend les quatre premières pages désagréablement confuses.

Finalement, après le passage dans l’autre monde, on parvient à suivre ce qui se passe. Les événements acquièrent une charge de mystère, les images répercutées du grillon et de l’or donnent enfin à la nouvelle une ambiance qui faisait totalement défaut. La conclusion verse hélas dans le prévisible, et on se rend compte qu’on n’a lu qu’un autre de ces innombrables textes de Nouvel Âge plus ou moins chrétien qui flottent aux frontières du genre.

Il est vrai que la description du bonheur cosmique est de par sa nature même toujours à deux doigts du gnangnan, mais les phrases du genre « Le temps n’a plus d’espace. Une atmosphère immobile mais irisée de points d’or le remplace » témoignent que les moyens de l’auteure n’étaient pas à la hauteur de son ambition. Un texte à lire au son de synthés sirupeux, en position du lotus, une baguette d’encens dans chaque narine. [YM]

  • Source : L'ASFFQ 1992, Alire, p. 11.

Prix et mentions

Prix de la Société Saint-Jean-Baptiste – Fondation Mgr Parenteau 1990