À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Un veuf décide de déterrer la tombe de sa femme seize mois plus tôt afin de vérifier si elle a tenu parole : elle lui avait promis que son cœur continuerait à battre pour lui au-delà de la mort.
Commentaires
Contrairement aux nouvelles qui s’inscrivent généralement dans le courant du fantastique gothique – et plus particulièrement dans le sous-genre nécrophile –, celle de Rouleau n’entretient pas de rapport avec les thèmes de la cupidité et de l’ambition. « Le Cœur de la belle » cultive plutôt un romantisme amoureux se traduisant par la conviction que l’amour est plus fort que la mort. Cette conception de l’amour constitue le seul point valable de la nouvelle.
Pour le reste, ce texte comporte beaucoup de fautes d’orthographe et s’appuie sur un style poétique qui prête un peu au ridicule, comme si cela allait de pair avec le parti pris romantique. En outre, on ne peut dire que l’ambiguïté qui cherche à faire écran au sens est utilisée habilement.
On se croirait revenu dix ans en arrière, à l’époque des premiers pas de Requiem. Il me semble toutefois que les débutants d’alors étaient plus talentueux. [CJ]
- Source : L'ASFFQ 1984, Le Passeur, p. 84.