À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Le narrateur explique la cause de son internement. Au moment d'un examen médical de routine, on a découvert qu'il souffrait de bibliomanie. Depuis ce temps, il subit une cure de désintoxication.
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Commentaires
Fiction à part entière ou article personnel ? Le responsable de ce cahier spécial a demandé à Gilles Pellerin de parler de sa bibliothèque idéale. Le chroniqueur de la revue Nuit Blanche et ancien libraire a créé un personnage semblable à celui du héros de L'Orange mécanique de Stanley Kubrick. Il est soumis à un traitement qui doit le guérir de cette déviation, la lecture étant considérée comme une activité répréhensible.
À cause même de l'intention fictionnelle du texte – mise en situation relativement élaborée du sujet, participation essentielle de l'auteur en tant que personnage central, transformation appréciable du réel –, je considère « La Confession d'un bibliomane » comme un texte de fiction. L'ambiance qui s'en dégage n'est pas sans rappeler l'atmosphère des sociétés décrites dans les œuvres de Kafka, à cette différence près que Gilles Pellerin met l'accent sur l'humour plutôt que sur la morbidité.
Un texte amusant, léger, dans lequel la valeur informative est vraiment minime. Cette fonction était par contre le fondement des critiques fictionnelles que Marc Provencher et Jean Barbe ont publiées dans la revue imagine… sous la rubrique Planète Québec. [CJ]
- Source : L'ASFFQ 1985, Le Passeur, p. 88-89.