À propos de cette édition

Éditeur
Les Projets Void
Titre et numéro de la série
Le Trench
Titre et numéro de la collection
Le Trench - 10
Genre
Science-fiction
Longueur
Feuilleton
Format
Fanzine
Pagination
55
Lieu
Saint-Lambert
Année de parution
1998
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Le Trench et Mary Jane sont rejoints par Müller, une agente de la Brigade dont le long manteau a les mêmes pouvoirs que celui du Trench. Cependant, ces pouvoirs sont neutralisés par la puissance du Malkhed, une entité dont le départ causé par l’intervention d’un mystérieux cinquième larron entraîne la disparition progressive de l’Akasha. En unissant les pouvoirs de leurs manteaux, le Trench et Müller parviennent à invoquer une porte interdimensionnelle avant la dissolution du vaisseau afin de s’enfuir…

Commentaires

Dans ces deux épisodes, Thierry Vincent fait sien le personnage créé par Mathieu Daigneault. (Notons qu’Éric Bourguignon a collaboré à l’écriture du second épisode en signant les scènes de morts-vivants.) En même temps, Vincent prend le relais d’un feuilleton déjà bien amorcé et il fait donc appel à tous les procédés et toutes les ficelles du genre : coïncidences, rebondissements, coups de théâtre…

Cependant, dans le contexte de ce feuilleton, il ne fait pas bon commencer au milieu. L’accumulation antérieure d’éléments, tels les pouvoirs du long manteau du Trench, la Brigade ou le Malkhed, est si riche qu’elle peut paraître arbitraire ou incohérente au nouveau lecteur. Ces deux épisodes ont donc les défauts de leurs qualités : si Vincent ménage un suspense certain jusqu’à la fin de chaque partie, il s’appuie sur une succession de trouvailles plus ou moins justifiées : le Malkhed, la Boîte noire, les homoncules de combat, le mystérieux massacreur de zombies, l’intervention de la Brigade… Néanmoins, la plume alerte de l’auteur nous permet de passer outre. Quoique certaines phrases versent dans le mélo à outrance, l’efficacité est en général au rendez-vous.

Dans le cadre d’un feuilleton, la narration l’emportera naturellement sur les autres aspects du récit, mais on se prend néanmoins à regretter que les personnages et les décors ne soient pas plus étoffés. Bref, il s’agit d’un retour aux belles traditions des pulps d’autrefois… avec tout ce que cela comporte. [JLT]

  • Source : L'ASFFQ 1998, Alire, p. 178-179.