À propos de cette édition

Éditeur
Stop
Genre
Fantastique
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Stop 116
Pagination
127-134
Lieu
Montréal
Année de parution
1990
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Un agent d’assurances est accueilli de bien étrange façon par la femme d’un de ses clients. Après l’avoir fait attendre indûment sur le palier de la porte, elle fait sécher son imperméable dans le four, lui demande de se débarrasser de ses vêtements mouillés, lui offre le peignoir de son mari, puis tente de le séduire. Pour l’agent d’assurances, l’aventure ne finira pas de façon aussi agréable que prévu.

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Commentaires

Quel texte bizarre ! Le titre et la citation de Borgès auraient dû nous mettre la puce à l’oreille : l’histoire de « Déjà vu » se termine là où elle avait commencé, c’est une boucle où les personnages sont prisonniers, obligés de répéter à l’infini le même scénario insolite, érotique et tragique à la fois.

L’astuce structurelle a déjà été exploitée, mais Péan réussit néanmoins dans son texte à générer un sentiment de malaise. Peut-être s’agit-il d’un cauchemar : les détails saugrenus et l’impuissance du personnage principal ont tout du mauvais rêve. De ce point de vue, c’est assez réussi. J’ai plus de réserve sur l’écriture. Quelques phrases auraient gagné à être un peu plus travaillées. Un exemple : « Mon regard fouilla le sien et je m’y confrontai tel que j’y apparaissais. » Il y a plusieurs autres phrases de ce calibre : ce n’est pas normal dans un texte aussi court.

Un texte pas parfaitement réussi, donc, mais qui vaut le détour. [JC]

  • Source : L'ASFFQ 1990, Le Passeur, p. 141.