À propos de cette édition

Éditeur
imagine…
Genre
Science-fiction
Longueur
Feuilleton
Paru dans
imagine… 49
Pagination
65-83
Lieu
Montréal
Année de parution
1989
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Nous retrouvons Max Vidal, son ami Weiss et Emmie Morgan, corsaire de la finance, sous le charme de laquelle Max se sent vite tomber ; ils dînent, discutent politique et économie dans un restaurant très chic du centre-ville et Max fait la connaissance d’un offi­cier de police, le com­mandant Rainer Maria Rilke. Pendant ce temps, un commando terroriste s’empare de l’aéroport torontois. Les choses se précipitent dès le len­demain ; Morgan entraîne Max ahuri à la rescousse de Weiss, apparemment kidnappé pour des raisons inconnues par le commandant Rilke et ses hommes.

Commentaires

Victor Frigerio, c’est certain, a le sens du suspense. En une vingtaine de pages, il sait faire avancer une intrigue avec humour et intelligence vers un cliff-hanger qui, sans nous tenir sur le bout de notre siège (peu probable, avec l’écart entre chaque parution d’imagine…), nous donne tout de même envie de lire l’épisode suivant – ce qui constitue le b-a-ba du feuilleton !

Ces deux premières tranches (totalisant environ quarante pages) ne constituent toute­fois que le tiers de cette novella ; il serait donc difficile de commenter une histoire dont on ne connaîtra pas la conclusion avant un an. Pour l’instant, on ne peut que sentir le souffle de l’auteur, apprécier le regard vitriolique qu’il pose sur notre société et l’humour avec lequel il nous retransmet ses observations. On pourrait à la rigueur lui reprocher de pratiquer par endroits ce que certains ont qualifié d’"écriture à la Analog", en particulier lors du dia­logue entre Max et son ami Charles au restaurant (premier épisode) où le déroulement du récit s’interrompt net pour nous situer dans l’évolution des structures sociales du XXIe siècle. So what ? Cette vision de l’avenir est présentée avec un tel brio que nulle part l’intérêt du lecteur ne se trouve en baisse. De plus, les répliques, même longues, ne perdent jamais leur sonorité "naturelle".

Et comme disait l’autre, j’attends la suite… [SP]

  • Source : L'ASFFQ 1989, Le Passeur, p. 93-94.