À propos de cette édition

Éditeur
D'ici et d'ailleurs
Titre et numéro de la collection
L'Écorce des jours
Genre
Fantastique
Longueur
Courte nouvelle
Paru dans
Gens d'ici, Nouvelles du Nord 2
Pagination
217-218
Lieu
Val-d'Or
Année de parution
1992

Résumé/Sommaire

Frappé à la tête, un jeune homme perd conscience et se réveille quelques heures plus tard. Parti à la recherche de son ami, il trouve une masure en ruines où l’accueille une vieille femme pour la nuit. À l’étage, il remarque une étrange collection de statues de cire figées dans des expressions de douleur. Après avoir bu une tasse de thé, il viendra s’ajouter à la collection macabre aux côtés de son ami.

Commentaires

Tout comme Marie-Claude Lévesque, David Vallilée a écrit cette nouvelle dans le cadre d’un cours de français donné à l’école Percival de Val-d’Or en secondaire IV. Il semble que les deux étudiants ont utilisé le même synopsis comme point de départ : les deux personnages arrivent à une maison isolée où un hôte étrange leur donne l’hospitalité pour la nuit. Dans la nouvelle de Vallilée, c’est le protagoniste qui devient la victime mais le récit pèche par son simplisme. Contrairement à « Coïncidences », « Du thé et de la cire » joue sur un seul registre, la peur, et ne s’embarrasse pas de nuances.

L’écriture est cependant adéquate, l’auteur utilisant des phrases courtes, simples qui visent l’efficacité dans une nouvelle fantastique classique où des humains sont transformés en statues de cire par une vieille dame qui en fait une collection. Pour son seul plaisir sadique, peut-on croire.

Le texte n’est pas très original, l’auteur n’ayant visiblement pas réussi à se défaire de ses influences. La chute est prévisible et l’intrigue comporte quelques invraisemblances. Ainsi, le jeune homme pense qu’il a été assommé par la chute d’un arbre mais il n’y en a aucun près de lui quand il se réveille. En outre, sa naïveté est improbable quand il découvre la collection de statues.

Mais l’auteur est jeune et le texte court, ce qui nous incite tout de même à l’indulgence. [CJ]

  • Source : L'ASFFQ 1992, Alire, p. 196.