À propos de cette édition

Éditeur
Solaris
Genre
Science-fiction
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Solaris 59
Pagination
6-11
Lieu
Chicoutimi
Année de parution
1985
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Sur une plage déserte et perpétuellement embrumée, où la réalité semble avoir peu d'emprise, un homme contemple un album de photos. Par flash-back, il participe aux actions figées sur ces images mais souvent tout s'embrouille, se mêle, Andréa Morgan, son amour et son désespoir, ses rencontres et ses départs, le vieillard du phare, et toujours cet automne qui envahit l'été…

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Commentaires

Beau texte que celui de Jean-Philippe Gervais, plein d'une atmosphère brumeuse aux réminiscences surréalistes. La judicieuse utilisation d'insertions – les réalités divergentes des photos – qui vient rompre l'étrange atmosphère de la plage et enrichir, par le même coup, la thématique dickienne de la nouvelle, permet au lecteur de passer sur l'ambiguïté non résolue de la véritable raison d'être de cette Echo Beach. Des phrases intercalaires et mises entre parenthèses font pencher le lecteur vers l'hypothèse d'un rêve contrôlé, d'une réalité construite de toute pièce. Mais par qui, et pourquoi ?

Malgré une certaine frustration due à ce manque d'explication, je ne peux m'empêcher d'avouer que j'ai adoré « Echo Beach ». L'atmosphère qui s'en dégage, la belle écriture aux phrases courtes et descriptives qui évite fort habilement le piège de l'introspection à outrance, si tentant pour ce genre de texte, me font dire qu'il s'agit du meilleur texte publié cette année dans la revue Solaris. [JPw]

  • Source : L'ASFFQ 1985, Le Passeur, p. 55-56.