À propos de cette édition

Éditeur
Samizdat
Genre
Science-fiction
Longueur
Courte nouvelle
Paru dans
Samizdat 5/6
Pagination
33-34
Lieu
Saint-Lambert
Année de parution
1986
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Le narrateur, qui a appris à ne percevoir sur les écrans que les images subliminales, voit une jeune femme en vert vantant l’absinthe Hoëwerk lui adresser un sourire, puis un clin d’œil. Le jeune homme tombe amoureux de cette Adélaïde et tente de la rejoindre dans son univers.

Commentaires

« En cette nuit, Adélaïde » a remporté le premier prix du concours d’écriture sur place au congrès Boréal 1986. Selon les éditeurs de Samizdat, la version publiée ici n’est que fort légèrement remaniée. Soit, mais ils auraient dû à tout le moins corriger les nombreuses fautes d’orthographe qui défigurent le texte d’Yves Meynard.

Cette nouvelle a néanmoins un certain charme. Si le thème de l’influence subliminale de la publicité n’est pas neuf, il a le mérite de nous rappeler sur quelles cordes sensibles agissent les messages publicitaires. Ici, l’image de la femme est utilisée pour vendre une liqueur alcoolisée.

Le récit met en valeur le caractère romantique du héros et lui confère une personnalité attachante. C’est la principale qualité de la nouvelle, conçue comme un vidéoclip, que de conserver un ton rafraîchissant et candide sans tomber dans la mièvrerie.

Ultimement, « En cette nuit, Adélaïde » impose une image mythique, celle d’Adélaïde, qui remet en question le rapport entre la réalité et l’imaginaire. Meynard ne dévoile-t-il pas ainsi la véritable nature, les mécanismes obscurs du sentiment amoureux ? [CJ]

  • Source : L'ASFFQ 1986, Le Passeur, p. 102.