À propos de cette édition

Éditeur
JCL
Genre
Fantasy
Longueur
Novella
Format
Livre
Pagination
166
Lieu
Chicoutimi
Année de parution
1997
ISBN
9782894311585
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Thomas, un jeune garçon dont la maison vient d’être emportée par une inondation au Saguenay, doit renoncer à son entraînement estival en natation pour aller planter des arbres chez son oncle. Une amitié se noue très vite entre lui et la petite Jeanne, après que le garçon ait cru la surprendre en pleine tentative de suicide. En réalité, la jeune fille essayait de s’introduire dans une mine engloutie sous l’eau pour s’acquitter d’une mission très mystérieuse.

Malgré son emploi du temps fort chargé, dû à tous les arbres qu’il doit planter pour reboiser les environs de l’ancienne mine, Thomas décide de venir en aide à Jeanne : il lui apprendra d’abord à nager. Mais rapidement, à mesure qu’il découvrira l’ampleur de cette mission dont son amie semble investie, le garçon deviendra ni plus ni moins son coéquipier. Tout cela pour sauver les Oréades des nymphes prisonnières d’un mauvais sort jeté par les gnomes il y a mille ans.

Autres parutions

Commentaires

Trois histoires se chevauchent dans ce roman pour adolescents : celle de Thomas, celle de Jeanne, une fille bizarre, et celle de la mésaventure des nymphes Oréades, qui lie les deux premières. Comme beaucoup de récits de fantasy, le roman de Marjolaine Bouchard n’est ni plus ni moins que la quête d’un joyau magique destiné à sauver un peuple, puni depuis une éternité par un second peuple jaloux. Et comme dans beaucoup d’autres histoires semblables, seule l’Élue aura le pouvoir de réaliser ce miracle, lorsque le délai sera écoulé. Ce récit, cependant, se trouve entremêlé d’histoires contemporaines qui, hélas, gâchent la magie de la fantasy par leur rappel constant du monde terre à terre.

Et c’est bien ce qui déçoit le plus : les nymphes Oréades justifient la trame du roman, mais elles demeurent à moitié effacées, jusqu’à la fin – et même après. Il aurait été intéressant que l’auteure développe davantage ce monde imaginaire plutôt que de nous glisser des bribes explicatives ici et là, laissant l’impression au lecteur qu’elle a péché par paresse. Un peu plus de recherche sur le sujet des fées aurait également été souhaitable. En effet, le seul clin d’œil au folklore de féerie reste ce cercle de champignons, dit le Cercle des Fées, dans lequel il ne faut pas marcher. D’autres détails auraient enrichi le roman.

Malgré ces déceptions et malgré ses inégalités, Entre l’arbre et le roc est une histoire assez agréable à lire, qu’on apprécie surtout pour la magie que l’on devine, entre les lignes. Et aussi pour la fin, qui retourne (enfin !) le roman d’aventures en vrai roman de fantasy – qu’on n’attendait plus. [JM]

  • Source : L'ASFFQ 1997, Alire, p. 37-38.

Prix et mentions

Prix de la Plume saguenéenne 1996

Références

  • Laroche, Louis, Lurelu, vol. 20, n˚ 3, p. 20.
  • Martel, Julie, Solaris 128, p. 51.
  • Spehner, Laurine, Lurelu, vol. 21, n˚ 3, p. 29.