À propos de cette édition

Éditeur
Requiem
Genre
Science-fiction
Longueur
Courte nouvelle
Paru dans
Requiem 7
Pagination
16
Lieu
Longueuil
Année de parution
1975
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Le narrateur qui sert dans la XIVe flotte de couverture profite d’une escale à Orion pour vanter une taverne qu’il y a dénichée ainsi que la Rigelienne qui travaille comme serveuse dans cet établissement. Les formes abondantes de celle-ci sont aussi incomparables que sa peau tapissée d’écailles bleues dont la sublime beauté hérisse les petits poils verts du protagoniste.

Commentaires

La Rigelienne est, de par sa coloration inusitée, un personnage féminin classique du space opéra, avatar extraterrestre des houris orientales et sauvagesses coloniales dont l’exotisme pimentait les attraits. À cette époque, Star Trek, par exemple, avait déjà offert au moins une incarnation télévisuelle de cette femme plus ou moins fatale. Si la description des charmes de celle-ci se permet quelques sous-entendus salaces et figures de style épicées, la chute de cette nouvelle en quatre paragraphes est franchement lamentable. L’auteur ne cherche aucunement à susciter une quelconque tension dramatique et la surprise repose pour l’essentiel sur l’omission d’informations dont la révélation finale n’étonnera que les lecteurs les plus naïfs ou les moins chevronnés. [JLT]

  • Source : Les Années d'éclosion (1970-1978), Alire, p. 402.