À propos de cette édition

Éditeur
American Folk-Lore Society
Genre
Fantasy
Longueur
Nouvelle
Paru dans
The Journal of American Folk-Lore 123
Pagination
90-97
Lieu
Bloomington (Indiana)
Année de parution
1919

Résumé/Sommaire

Un couple de vieillards et ses quatre enfants occupent une maison abandonnée pendant trois ans. Survient alors le propriétaire qui n’est nul autre que le fils du roi. Il propose, en échange de la maison et de la terre attenante, que les parents lui donnent sa plus belle fille âgée de douze ans. Il l’amène au château, la fait instruire et l’épouse quand elle atteint ses quatorze ans. En se rendant visiter ses parents, la jeune épouse incite son mari à ramasser une serviette sur le chemin. Ce bout de tissu cache une vieille fée qui oblige le prince à l’épouser sous peine de mort. Il accepte sur l’avis de sa femme et tous trois rentrent au château. La vieille fée rabaisse la jeune épouse au rang de servante et finit par lui faire arracher les yeux par quatre bourreaux dans la forêt. Un bûcheron la prend alors sous sa protection et lui offre asile. Les jours passent et l’aveugle accouche d’un petit garçon. À l’âge de sept ans, l’enfant est envoyé à l’école où il est victime de quolibets de la part des autres écoliers. Il décide de retrouver son père. Il croise sur son chemin un vieillard qui l’aide à poursuivre sa route et lui donne deux galettes. Il va frapper à la porte de son père qui n’accepte de le prendre comme enfant de la maison que sur la recommandation de la vieille fée. Mais un peu plus tard, la fée revient sur ses bons sentiments et veut le faire pendre s’il ne lui ramène pas le cheval à la barbe grise. L’enfant retourne voir le vieillard secourable qui lui indique l’endroit où broute le cheval. Il lui donne deux galettes pour endormir les vingt-cinq lions qui lui barreront la route et lui conseille de prendre une bride au mors d’acier. La présence du cheval adoucit le caractère de la fée, puis à nouveau ivre de ressentiment, elle lui enjoint de ramener le château de cristal pendu à trois chaînes d’or au-dessus de la mer Verte. L’enfant retourne une autre fois chez son bienfaiteur qui lui donne encore deux galettes, un canot et des rames en papier pour faciliter leur transport. Le château est gardé par trois fées qui veulent se marier, mais ceux qui souhaitent les approcher en se faisant hisser au moyen d’une corde finissent noyés. Le jeune garçon approche du château en canot, fait promettre aux fées de ne pas couper la corde. Il choisit la plus jeune fée pour l’épouser. Au cours de la noce, il fait danser les deux autres fées jusqu’à l’épuisement et les jette à l’eau. Puis sa femme lui fait visiter le château. Dans un appartement se trouve une table sur laquelle est posée une corbeille gardée par une corneille. Cette dernière surveille deux yeux. Alors la jeune épouse révèle qu’elle est la dernière d’une famille de quatre sœurs dont deux ont été exécutées par ses soins. L’autre sœur a épousé par menace son père, les deux yeux sont ceux de sa mère et la corneille protège la vie de sa marâtre. En la tuant, la seconde épouse de son père disparaîtra. Le château se déplace dans la direction qu’on lui indique en faisant tourner une manivelle. Bien au fait de toutes ces informations, le jeune garçon entraîne sa femme dans une sarabande endiablée et quand elle est bien épuisée, il la jette dans la mer. Il tourne alors la manivelle et ordonne au château de prendre place à côté de celui de son père. Il invite ce dernier à le visiter, se fait reconnaître pour son fils, tue la corneille pour se débarrasser de la vieille fée. Le père et le fils vont retrouver la pauvre aveugle dans la forêt et lui rendent la vue en lui remettant ses yeux. [BB]

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D'après le conte enregistré de Joseph Bolduc.