À propos de cette édition

Éditeur
Le Soleil
Genre
Fantasy
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Le Soleil, vol. X, n˚ 126
Pagination
11
Lieu
Québec
Date de parution
09 juin 1906

Résumé/Sommaire

Une jeune fille, souffre-douleur de sa mère et de sa sœur aînée, aide une pauvre femme à puiser son eau à la fontaine. C’est en fait une fée, qui s’empresse de la récompenser d’un don pour sa bonté : chaque fois qu’elle parlera, des perles et des diamants sortiront de sa bouche. Apprenant cela, la mère envoie sa fille préférée à la fontaine pour recevoir le même don mais la fée, déguisée en dame magnifiquement vêtue, décèle la méchanceté de Fanchon par son refus de l’aider et lui jette un sort.

Commentaires

Il y a peu à dire sur ce conte de fées moralisateur et convenu qui se termine comme… un conte de fées. La jeune fille douce et gentille, qui subit en silence la cruauté de sa mère et de sa sœur, est récompensée pour sa générosité de cœur et, après avoir fui son foyer, épouse le fils du roi. L’histoire ne dit pas si celui-ci est tombé amoureux de la belle jeune fille en voyant les perles et les diamants sortir de sa bouche quand elle lui adresse la parole.

Quant à la méchante sœur, elle est punie par la fée pour son arrogance et la sécheresse de son cœur. Désormais, quand elle parle, un serpent ou un crapaud sort de sa bouche. Abandonnée même par sa mère, elle meurt seule dans un bois.

Épousant un schéma classique, le récit expose une situation qui permet au caractère respectif des deux sœurs de se manifester et d’opposer la bonté de l’une à la méchanceté de l’autre. On sait bien que dans la vraie vie, cela ne se termine pas toujours ainsi…

Le texte n’étant pas signé, il est possible qu’il soit l’œuvre d’un auteur européen. Il n’y a aucun élément qui le rattache, de près ou de loin, à la littérature québécoise. [CJ]