À propos de cette édition

Éditeur
Les Compagnons à temps perdu
Genre
Science-fiction
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Solaris 61
Pagination
17-19
Lieu
Chicoutimi
Année de parution
1985
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Alna et Lem vivent sur Sira, une planète nouvellement colonisée. Lem montre les premiers symptômes d'une maladie incurable qui frappe les colons. Sa peau devient grise et les tissus se désagrègent. L'origine de cette maladie provient de mystérieuses tours construites par les indigènes de la planète. Elles émettent en effet des radiations.

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Commentaires

Ce premier texte de Joseph Bunkocsy est d'une facture classique. Il n'y a rien de proprement remarquable dans cette nouvelle qui aborde le thème de la colonisation. Mais il s'agit là d'un travail propre, grâce surtout à l'écriture efficace. Tout au plus peut-on reprocher à l'auteur de rechercher un peu trop gratuitement l'exotisme : « De grandes plantes jaunes aux branches lisses et verticales alourdies de longs fruits mauves. »

Cette nouvelle sur le mode mineur est traversée par un fatalisme assez émouvant, qui n'est pas son moindre charme. Fatalisme des indigènes devant l'arrivée des colons qui les soumettent mais aussi, fatalisme de Lem et Alna devant la maladie qui les atteint.

Il y a comme un énorme malentendu à la base des relations entre les indigènes et les colons, un manque de communication qui est finalement au cœur de tous les conflits. Conflit larvé ici, lent travail de désintégration, au propre comme au figuré.

L'auteur ne fait montre d'aucun parti pris ; il se borne à constater. Sagement. Avec une émotion retenue. Il sera intéressant de voir la suite de sa production. [CJ]

  • Source : L'ASFFQ 1985, Le Passeur, p. 28.