À propos de cette édition

Éditeur
Carfax
Genre
Fantastique
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Carfax 26/27
Pagination
36-43
Lieu
Montréal
Année de parution
1987
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Un jour de printemps, David Linne, peintre et garçon de café, laisse ses pas le mener dans un parc qu’il ne connaît pas, entouré d’un haut grillage. Il y découvre des statues grandeur nature de femmes, de vieillards, mais surtout une statue représentant une jeune fille magnifique dont il tombe amoureux. Chaque jour, il fait son portrait et, bientôt, la statue s’anime. Alors, chaque soir, il se laisse enfermer avec son amour. Ainsi va jusqu’à un soir d’hiver où la jeune fille retourne bien vite sur son socle. C’est au tour des autres de s’animer…

Commentaires

Malgré l’absence d’un certain polissage, la plume de Carpentier est toujours simple et agréable à lire. C’est d’ailleurs le principal intérêt de cette courte nouvelle car, il faut bien le dire, « Froide Pierre » ne brille pas par son originalité. Ni par sa fin, qui est tout à fait illogique – oui, oui, je sais, le fantastique n’a pas à être logique, mais quand même, j’aurais aimé que l’on m’explique le passage suivant : « Il y a longtemps que j'attendais cet instant. Mais c'est toi qui nous a fourni l'occasion ». Quel est cet instant que la statue attendait depuis si longtemps, quel rapport avec Linne et ses agissements, et à quoi doit-il être prêt ??? Comme si l’auteure n’avait voulu que se faire la main sur un sujet imposé… sans penser à sa chute !

Quoi qu’il en soit, et malgré ce qui précède, je ne regrette pas les quelques minutes investies dans la lecture de « Froide Pierre ». J’ai cependant la conviction que ce texte ne fera pas long feu dans ma mémoire, à moins que l’auteure ne me prouve que j’ai manqué le coche. Alors là, ce texte, je m’en rappellerais longtemps, je peux vous l’assurer ! [JPw]

  • Source : L'ASFFQ 1987, Le Passeur, p. 55-56.