À propos de cette édition

Éditeur
Les Projets Void
Titre et numéro de la série
Le Trench
Titre et numéro de la collection
Le Trench - 12
Genre
Science-fiction
Longueur
Feuilleton
Format
Fanzine
Pagination
52
Lieu
Saint-Lambert
Année de parution
1998
Support
Papier

Résumé/Sommaire

… un mystérieux nain encagé appelé Arbogast. Pendant ce temps, le Trench et Müller sont emprisonnés, mais un petit occultiste du nom de Moore les délivre. Suivant les instructions du nain Arbogast, Mary Jane provoque l’arrêt du train, qui se retrouve à la surface du Vaisseau d’Or, un croiseur interstellaire en butte à des attaques continuelles. Du coup, de nouveaux personnages montent à bord et le récit du Trench se termine au moment où un affrontement général est sur le point d’éclater.

Commentaires

Après l’Akasha des Conquérants de la matière, Thierry Vincent change d’univers. Difficile de résumer les multiples rebondissements de ces deux épisodes. (Le professeur Ussoc est un personnage prêté par Natasha Beaulieu, qui a d’ailleurs réécrit ses dialogues. Il n’apparaît qu’au début de la première partie et à la fin de la seconde.) Les personnages secondaires pullulent : Liam, Viy, le Coroner Jack qui cherche la balle capable de mettre fin aux jours de Sulawboo Orvàrès, Snell et son pantin vivant Abraham, Howard Moore, un être vert appelé Poj Nash aux ordres d’Arbalester Arbogast…

Le Trench se borne à accompagner passivement les événements, tandis que Mary Jane puise dans ses ressources d’ancienne actrice pour se tirer d’affaire à plus d’une reprise. À défaut d’en faire des héros, Vincent parvient néanmoins à mieux les étoffer comme protagonistes. Certains des autres personnages, croqués sur le vif, auraient mérité mieux qu’un simple rôle de composition, mais les péripéties se succèdent trop vite pour les développer.

Les répliques fusent et les situations se retournent de manière souvent arbitraire, mais toujours alerte. Parce que certains efforts stylistiques sont de trop, l’auteur donne l’impression de faire ses gammes comme conteur. Il faut d’ailleurs relire toute l’aventure pour se convaincre de sa cohérence essentielle. Le résultat n’ennuie pas, mais le lecteur essoufflé restera sans doute sur sa faim.

La pirouette finale est assez étourdissante. Et plutôt désinvolte. Mais elle est entièrement dans la veine des anciens feuilletons dont Vincent ressuscite ici la verve… avec tout ce que cela comporte (bis). [JLT]

  • Source : L'ASFFQ 1998, Alire, p. 185-186.