À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Une semaine après ses mésaventures dans le trou près de la source qui coule au pied de son plâtre, Placide visite à nouveau le royaume des lutins. Là, un lutin lui montre les dommages causés au royaume par la main de l’homme, alors que la magie des lieux guérit Placide de ses maux. Le lutin lui confie ensuite une pierre gravée, un avertissement à porter au surintendant de la mine de sel, qui n’en croit pas un mot. Des accidents survenant par la suite à la mine, ce dernier ordonne finalement l’arrêt des travaux.
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Commentaires
Ce récit, présenté d’entrée de jeu comme la suite des « Habitants du plâtre à Arsène », m’a paru nettement moins intéressant que sa première partie, celle-ci ayant été publiée dans le second tome des Contes et légendes des Îles-de-la-Madeleine. On ne retrouve ni la fraîcheur mystérieuse que peut contenir la découverte de l’existence d’une demeure de lutins du premier volet, ni son atmosphère intrigante. Tout, ici, est noyé dans un message politique mal ficelé et un peu débile, où les lutins partent à l’assaut d’une mine de sel construite trop près de leur demeure.
La réflexion écologique y est scotchée si maladroitement et de manière si simpliste qu’elle en est, sinon risible, du moins dérangeante. Pourtant, je suis moi-même écologiste – je devrais pourtant m’en réjouir. Or, c’est tellement niais que j’avais un peu honte d’être vert, c’est dire. Azade Harvey n’est, à l’évidence, pas des plus à l’aise lorsque vient le temps de politiser ses écrits. L’effort est louable, mais le résultat est mitigé – au mieux. C’est bien dommage, même si cela n’enlève rien à la qualité générale du recueil. [MRG]
- Source : Les Années d'éclosion (1970-1978), Alire, p. 250-251.