À propos de cette édition

Éditeur
Denoël
Titre et numéro de la collection
Présence du futur - 427
Genre
Science-fiction
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Superfuturs
Pagination
101-114
Lieu
Paris
Année de parution
1986
Support
Papier

Résumé/Sommaire

C'est la Guerre… Gudérian, au nord-ouest de Verdun, est coupée de sa base de ravitaillement. À ses trousses, la 51st A.D. de Fortune et la IVe armée Requin. Gênée dans ses mouvements par Von Block et Kleist, Gudérian s'enlise… pendant que Marc et son copain décident de faire la pause déjeuner.

Commentaires

Très très étrange nouvelle que ce texte intitulé « Hexadrame ». À vrai dire, il s’agit plutôt d’une suite d’extraits sur la guerre, reliés par une situation de base précise – voir le résumé. Ce qui donne le vernis SF à tout cela ? Une Mi-temps et un Digestif, où on voit les protagonistes, deux joueurs invétérés de jeux de stratégie, qui discutent… stratégie, bien sûr, pendant le repas. Mais quand ils reviennent à la salle de jeux, l’incendie a ravagé une partie de l’aire de jeux et la conflagration « …dessinait un nouveau front très loin derrière les anciennes positions des Allemands qui fuyaient sur les petits hexagrammes du revêtement plastifié du sol. »

La Guerre 39-45, un jeu de stratégie. L’interpénétration de la réalité passée, de la fiction d’aujourd’hui, les influences de l’une sur l’autre, les conséquences logiques… Une belle idée, riche et tout. Mais Thellier-Vallerand ne l’exploitent guère, ou plutôt ne font que l’esquisser. C’est si mince, si mince… Outre les extraits, tout juste deux petites pages. On suggère, on montre une belle image et puis, pfiouf, on s’en va vite fait. Frustrant. Surtout que ces deux petites pages, celles des auteurs donc puisque le reste, tranchent notablement par la faiblesse de l’écriture, l’insipidité du discours. Peut-être est-ce voulu ; c’est tout à fait raté.

« Hexadrame » : une nouvelle qui reste à écrire entièrement même si deux auteurs se sont penchés sur ses premiers pas. À nos plumes ? [JPw]

  • Source : L'ASFFQ 1988, Le Passeur, p. 269-270.