À propos de cette édition

Langue
Français
Éditeur
Solaris
Genre
Science-fiction
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Solaris 58
Pagination
17-24
Lieu
Chicoutimi
Année de parution
1984
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Reith est bloqué sur Péhor ou un Gra-val – sorte de colossal batracien ne possédant qu’un seul œil immense, miroir de ses émotions intérieures – du nom de Jack, contrôle tout le trafic interstellaire. Il le rencontre à l’Hypercruise, un bar plus ou moins mal famé. Jack demande à Reith de devenir son amant afin qu’ils puissent partager ses rêves. Dans une chambre du deuxième étage, au moment où il s’y attend le moins, Reith se sent précipité dans un univers onirique tridimentionnel où il vit de curieuses aventures.

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Commentaires

« Hypercruise » est une étrange nouvelle à bien des point de vue. Tout d’abord, il y a le ton. Le début ressemble à un polar qui ne veut pas se faire reconnaître. Puis, quand l’histoire se précise, la sécheresse se change en une douceur, une poésie nostalgique qui ne réussit pas à accaparer le lecteur. Les rêves tridimentionnels que vit Reith apparaissent paradoxalement plats, faux, sans vie. À la fin, avec la mort de Jack le Gra-val, le polar revient avec son cynisme désabusé.

Et puis l’histoire. Originale, elle nous amène dans une relation inter-raciale où sexe et rêve sont intimement liés. Pourtant, là encore, il manque un leitmotiv : le jeu semble forcé, les personnages trop désabusés. On philosophe à vide, l’action stagne, comme les personnages. C’est ce manque de conviction des acteurs qui cloche. Comme s’ils répétaient cette histoire depuis le début des temps.

Étrange récit que cet « Hypercruise », et fascinant malgré tout ce que je viens d’en dire. D’ailleurs, n’a-t-il pas réussi à enlever le Prix Solaris 1984 ? [JPw]

  • Source : L'ASFFQ 1984, Le Passeur, p. 56-57.

Prix et mentions

Prix Solaris 1984