À propos de cette édition

Éditeur
La Plume d'Oie
Genre
Science-fiction
Longueur
Roman
Format
Livre
Pagination
202
Lieu
Cap-Saint-Ignace
Année de parution
1997
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Les Edwyx, les plus puissants extraterrestres de la galaxie, veulent s’emparer de la Terre sans rien détruire. Aussi ont-ils décidé d’éliminer les Terriens grâce à un virus. Mais un jeune chercheur, Christopher Roy, découvre le vaccin approprié au virus et déjoue le plan des Edwyx qui voulaient l’assassiner. Alertée, l’armée américaine s’en mêlera finalement, trouvant la base des intrus et les boutant hors de la planète.

Pendant que Roy, devenu riche grâce au vaccin, se prélasse sur son bateau avec la belle Jennifer, l’assistante devenue sa femme, d’autres extraterrestres, les Wanis, tentent eux aussi de s’implanter sur Terre. Ennemis depuis toujours des Edwyx, ces derniers les surveillaient de près et ce sont eux qui les détruiront totalement. Ils tenteront par la suite une nouvelle offensive contre la Terre, introduisant de nouveaux virus qui bouffent littéralement les humains avant de se changer en gigantesques lombrics qui terrorisent la population. L’épidémie sera difficile à juguler mais, heureusement, les Edwyx seront totalement éliminés lorsque Xarius, leur planète d’origine, entrera en collision avec une gigantesque météorite.

Commentaires

Bon an mal an, nous recensons quelques ouvrages qui, manifestement, ont été publiés à compte d’auteur. C’est le cas d’Invasion extraterrestre, un roman qui n’a bénéficié d’aucune aide extérieure, il va sans dire. Je le mentionne en tout premier lieu afin de minimiser la portée du prochain paragraphe ; l’auteur est peut-être, comme le veut le cliché populaire, un artiste qui travaille seul, il n’en demeure pas moins que, dans l’édition professionnelle, bien des gens – lecteurs, directeurs littéraires, réviseurs… – sont là, ou sont supposés l’être, afin de l’aider dans sa démarche créatrice.

Cela étant dit, et sans vouloir accabler ce jeune auteur né en 1973, Invasion extraterrestre n’aurait jamais dû voir le jour tant il bafoue les règles les plus élémentaires de la narration. Clichés, longueurs, usage inconsidéré de mots, temps de verbe erratiques, répétitions, déluge d’adverbes et d’adjectifs inutiles, tout y passe. Quant à l’histoire, nous voguons d’invraisemblance en invraisemblance, sans ordre, sans suivi… Diable ! j’ai bien essayé de trouver une qualité à ce roman, je n’y suis pas parvenu. Quant aux personnages, vous comprendrez qu’ils vont de pair avec l’intrigue et offrent donc la consistance du carton-pâte et la finesse du marteau-pilon.

En fait, ce roman n’est qu’un mauvais manuscrit comme il s’en écrit des dizaines et des dizaines de par le monde, francophone ou autre. Le problème, c’est qu’il a été publié, que « l’éditeur » en a fait un dépôt légal à la Bibliothèque nationale du Québec et à celle du Canada, et que, puisque L’ASFFQ couvre la totalité des publications canadiennes francophones, nous devons en rendre compte. Eh bien, voilà, c’est fait ! Invasion extraterrestre a été recensé et mon commentaire dernier sera pour dire qu’il servira dorénavant d’étalon pour définir ce qu’est le degré zéro de l’écriture. [JPw]

  • Source : L'ASFFQ 1997, Alire, p. 102-103.