À propos de cette édition

Éditeur
L'Apropos
Genre
Fantastique
Longueur
Courte nouvelle
Paru dans
L'Apropos, vol. 3 n˚ 2
Pagination
89-90
Lieu
Aylmer
Année de parution
1985

Résumé/Sommaire

Gérard Demier veut vivre centenaire et il prend toutes les précautions nécessaires pour y parvenir. La journée de ses quarante ans, il reçoit un paquet anonyme où se trouve une montre de poche en or massif, les aiguilles arrêtées sur le douze. Après l'avoir nettoyée – tout l'intérieur est empoussiéré – il la met en marche. Une heure après, Gérard Demier sera centenaire.

Commentaires

Le fantastique se prête bien à ce genre d'exercice court. L'auteur introduit un minimum de données, fait intervenir un élément qui sort de l'ordinaire et qui provoquera d'une façon ou d'une autre le basculement de la réalité. On se rappellera les fameux contes brefs de Marcel Béalu ou encore ceux de Jacques Sternberg, deux maîtres du genre.

Pierre Djada Lacroix ne montre pas un excès d'originalité dans ce conte, mais son écriture est relativement bonne, quoique méritant encore une sérieuse épuration. Il y a aussi cette impression de dispersion qui m'a dérangé, comme si les détails amenés afin de densifier rapidement le personnage, le décor et l'action n'avaient pas été structurés mais pris au petit hasard la chance. Le dialogue avec le chauffeur de taxi, entre autres, m'apparaît superflu.

Un conte bref, donc, qui m'a laissé quelque peu sur ma faim. Attendons les prochains ! [JPw]

  • Source : L'ASFFQ 1985, Le Passeur, p. 66-67.