À propos de cette édition

Éditeur
Musée de la civilisation/XYZ
Genre
Science-fiction
Longueur
Nouvelle
Paru dans
La Nuit
Pagination
109-123
Lieu
Québec/Montréal
Année de parution
1995
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Jacob, un scout, s’est crashé sur une planète d’un système solaire lointain. Conscient que l’on ne viendra pas à son secours avant plusieurs années, il entreprend de quitter les hautes altitudes où il s’est écrasé pour atteindre les plaines en contrebas. Très vite, il est saisi d’hallucinations auditives de plus en plus importantes. Lorsqu’un animal indigène lui vole son ordinateur, Jacob s’enfonce dans les profondeurs des cavernes de la planète et constate rapidement une chose : celle-ci est vivante. Et a déjà commencé à l’assimiler.

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Commentaires

L’intrigue de cette nouvelle de science-fiction est habilement menée entre les impressions de rêve de Jacob et la réalité qu’il découvre bientôt. Naufragé sur une planète aride sur laquelle pèse une chaleur torride, il est au départ en déplacement entre sa navette qui s’est écrasée en haute altitude et l’ancienne plaine fluviale située beaucoup plus bas, à la recherche d’eau et d’une meilleure concentration d’oxygène. En chemin, il constate les changements dans sa perception du monde, même si son ordinateur lui indique qu’il n’y a aucun problème. Celui-ci détecte des spores dans l’air, mais comme elles ne sont pas toxiques, Jacob ne peut comprendre que celles-ci ont d’autres effets…

Ces fameuses spores sont la clé, à la fois des changements dans la perception de la réalité de Jacob et de la suite de la nouvelle, alors qu’on comprend que toutes les formes de vie de la planète sont interconnectées et que ce n’est qu’une question de temps avant que Jacob lui-même ne fasse partie de cet organisme planétaire… à part entière.

Voilà un bon texte de science-fiction, bien écrit, qui nous amène à penser à un moment donné que l’auteure lorgne vers le fantastique, mais non, on reste dans les règles du genre et ça fait très plaisir. [MC]

  • Source : L'ASFFQ 1995, Alire, p. 194-195.