À propos de cette édition

Éditeur
Oxy-Jeunes/Fides
Genre
Fantastique
Longueur
Courte nouvelle
Paru dans
Des passions à la page
Pagination
13-14
Lieu
Saint-Laurent/Montréal
Année de parution
1990

Résumé/Sommaire

Flor, une jeune fille de la tribu de Huacari, aime Agil, un jeune garçon de la tribu rivale de Pachacutec. Leur amour ayant été dénoncé, le chef de la tribu de Flor décide de la donner en mariage à Traci. Désespérée, la jeune fille demande au sorcier Tupa de la changer en fleur. En apprenant cela, Agil est transformé en colibri et il se met à sa recherche.

Commentaires

Fruit de l’initiative de l’organisme Oxy-Jeunes, Des passions à la page a pour but de favoriser la création chez les jeunes. Cet ouvrage collectif regroupe des contes, des poèmes, des bandes dessinées, des photographies et des illustrations d’élèves ayant dix-huit ans ou moins. L’expérience se compare, par sa qualité, à celle du Musée de la civilisation qui avait organisé un concours de contes autour du thème de l’Homme-Oiseau dont nous avons rendu compte dans l’édition 1989 de L’ASFFQ.

Il ne faut pas s’attendre à trouver dans « La Légende du colibri » la maîtrise d’une Marie José Thériault qui excelle dans l’art du conte merveilleux d’inspiration persane. L’auteure, Esther Rodriguez-Beltran, n’a que quinze ans. Son texte n’en est pas moins intéressant puisqu’il s’alimente aux sources culturelles de la tradition orale de l’Amérique du Sud tout en s’inscrivant dans le mythe universel de l’amour contrarié de deux jeunes gens dont le drame de Shakespeare, Roméo et Juliette, représente l’archétype moderne en Occident.

S’il faut voir dans les textes de ces jeunes l’expression de leurs passions, leurs craintes et leurs espoirs comme le souligne Guylaine Fortin dans sa présentation, « La Légende du colibri » ne peut que nous réjouir puisque l’amour – et non l’argent ou les biens matériels – demeure la valeur absolue.

C’est bien écrit, sans bavardage inutile. Et c’est touchant comme toutes les histoires d’amour contrarié. Chose certaine, une comparaison entre mes textes adolescents et celui-ci ne tournerait pas à mon avantage. [CJ]

  • Source : L'ASFFQ 1990, Le Passeur, p. 169-170.