À propos de cette édition

Éditeur
Carfax
Genre
Fantastique
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Carfax 32
Pagination
6-16
Lieu
Montréal
Année de parution
1987
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Tous les mercredis, un célibataire couche avec une informaticienne au « visage plutôt banal ». Après les spasmes de l’amour, le vide. Un cinéma attire son attention. La ronde folle des personnages commence : un couple qui baise, un vieillard qui joue avec son dentier et s’arrache la bouche. Le narrateur s’enfuit. Une étrange maison semi-victorienne se dresse à l’ombre d’un grand chêne. La migraine se précise. Un cri de femme dans une scène de ménage. Le narrateur se joint à un cortège funèbre, se perd dans le quartier et échoue dans un parc. Il se remet à courir, « exilé dans une cité au seuil de la réalité ».

Autres parutions

Commentaires

J’ai perdu quelque part le fil de la narration ! Alors, je relis en songeant à des planches surréalistes de bandes dessinées. Je repasse mentalement les décors. La réalité a dû se lézarder au moment où le narrateur entrait dans le cinéma. La suite renforce l’impression d’horreur, sans rien apporter de neuf.

Je reprends autrement. Il semble y avoir trois personnages qui se métamorphosent au gré du cauchemar : l’informaticienne (A), la préposée au guichet (A), le placier (B), le couple du cinéma (AB), le vieillard dégoûtant (C), le vieux couple de la maison victorienne (AB), l’orpheline du cortège (A), un policier (C), des enfants dans le parc (AB). Sont-ils tous différents ou jouent-ils à piéger le narrateur ?

En fait, je n’ai pas très bien compris l’architecture du texte, sinon que le narrateur s’enfonce dans l’irréalité. Je m’arrache les cheveux, me roule par terre en criant comme un forcené. Mais la réponse se dérobe : le texte se referme – clac ! – comme une huître. [MB]

  • Source : L'ASFFQ 1987, Le Passeur, p. 129.