À propos de cette édition

Éditeur
Stop
Genre
Fantastique
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Stop 153
Pagination
8-18
Lieu
Montréal
Année de parution
1998
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Dans un village d’Orient, la vieille Leïla raconte l’histoire du plus beau tapis du monde qui ne fait pas que voler, mais qui marche vers les amours perdus. Conçu par Jamila, ce tapis fera découvrir, à quelques lunes de là en Occident, un couple de Lennoxville, en Estrie : le mari, sceptique devant les mouvements des tapis qui fascinent son épouse, trouve la mort en pleine maison pendant une tempête de neige, et sa femme meurt étouffée par des tapis persans… Le récit se termine en Orient, où le plus beau tapis du monde ramène à Leïla le nomade Farad, un lointain amour.

Commentaires

« La Maison aux tapis qui marchent » est une histoire plus simple que ce que le récit donne à lire. Basé sur une thématique d’un séduisant exotisme, le récit complique une trame prometteuse par son écriture surchargée d’informations pas toujours essentielles. Ainsi, l’interprétation par certains personnages des mouvements de tapis donne lieu à de longues et peu convaincantes considérations sur les différences culturelles entre l’Orient et l’Occident. De plus, les changements de narrateurs, de lieux ou d’époques, nombreux, sont parfois nébuleux, et il faut à l’occasion relire certains passages pour comprendre les situations, voire s’assurer de l’identité des narrateurs ou des personnages.

Voilà donc une nouvelle dont la prose fait encore écran devant l’histoire qu’elle devrait servir. [CG]

  • Source : L'ASFFQ 1998, Alire, p. 73-74.