À propos de cette édition

Éditeur
Ashem Fictions
Genre
Science-fiction
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Pot-Pourrire
Pagination
34-37
Lieu
Saint-Hyacinthe
Année de parution
1996
Support
Papier

Résumé/Sommaire

La guerre des humains a tout détruit sur la surface de la Terre. Les survivants de cette race déchue ont été enfermés dans des cocons en attendant que la planète se revitalise. Lorsque les humains entendront le signal après des siècles de ce sommeil imposé, ils pourront s’éveiller et tenter de trouver leur chemin jusqu’à la surface. Jusqu’à la lumière rédemptrice.

Le temps est enfin venu. Ils avancent pas à pas dans un long tunnel sombre, vers l’inconnu, suivant des guides qui leur expliquent la situation. Plusieurs meurent en chemin, de faim et de fatigue. Une fois à la surface, les quelques survivants constatent qu’il n’y a que silence et noirceur. Désillusionnés, ils tuent le dernier guide et redescendent sous terre pour toujours. Une minute plus tard, le soleil se lève.

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Commentaires

Cette nouvelle ressemble à une fable en ce sens qu’il s’agit clairement d’une métaphore écologique pour nous montrer les tares de la race humaine à l’égard de l’environnement. Si on peut croire, par moments, à une histoire ésotérique – par le renouveau de l’être humain qui, telle une graine qui germe, telle une plante qui creuse son chemin jusqu’à la surface à la recherche de lumière pour vivre, comme quoi l’humain, en renaissant ainsi, serait plus près de la nature et donc prêt à la respecter –, la fin nous rappelle de façon brusque et efficace la nature destructrice et souvent impulsive de l’Homme.

Alain Bergeron, qui s’est fait remarquer autant par la critique que le public depuis la publication de son premier roman en 1978, est devenu une plume incontournable dans le milieu de la science-fiction et du fantastique québécois. Il démontre avec « Les Marcheurs » un style hautement maîtrisé pour dépeindre le désir fondamental de l’être humain d’être libre peu importe les moyens, peu importe les conséquences sur soi et sur autrui. Même si cela mène à l’autodestruction… [JR]

  • Source : L'ASFFQ 1994, Alire, p. 24.