À propos de cette édition

Éditeur
imagine…
Genre
Science-fiction
Longueur
Nouvelle
Paru dans
imagine… 43
Pagination
7-11
Lieu
Montréal
Année de parution
1988
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Un spectacle de littérature en direct reproduit sur grand écran fait chavirer un robot. Il se découvre une nouvelle vocation : faire les belles soirées de Berlin comme littéranaute ! Manque de pot, il est pauvre et d’un modèle ancien non compatible avec les nouvelles plaquettes littéraires. Il devra se retourner vers le marché noir. Après un temps indéterminé, enfin le jour J. Son spectacle est bien accueilli mais sera de courte durée car la mode est maintenant aux plaquettes picturales.

Commentaires

La morale de cette histoire est qu’on a à peine le temps de se spécialiser dans un domaine qu’il faut déjà en embrasser un autre tellement la mode change vite. Comme sujet SF, c’est un peu mince. Ça donne une nouvelle pauvre, sans grande envergure, qui manque de soutien et de profondeur. Une nouvelle mineure. Faut dire que dans une nouvelle de cinq pages, il est assez difficile d’élaborer et d’aller chercher des effets plus soutenues. Il ne suffit pas de placer un robot, des circuits intégrés, des plaquettes, bref toute la panoplie de gadgets science-fictionnesques pour produire ou rendre une nouvelle du même type.

Et puis il y a cette surprise party où on inaugure le tout nouveau érototron que notre vieux modèle de robot ne peut même pas essayer parce qu’il n’est pas compatible avec les nouvelles prises. Même l’orgasme lui est refusé. Que la vie est triste pour ce pauvre robot. Cette insertion est, à mon avis, inutile, tout à fait gratuite et injustifiée. Y aurait-il du machisme là-dessous ?

Morale de la critique : mieux vaut être riche et en santé que pauvre et sans bit.  [LSP]

  • Source : L'ASFFQ 1988, Le Passeur, p. 104-105.