À propos de cette édition

Langue
Français
Éditeur
Galaxies
Genre
Science-fiction
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Galaxies 13
Pagination
15-30
Lieu
Nancy (France)
Année de parution
1999
Support
Fac-similé

Résumé/Sommaire

Les Suprémates, une race impérialiste de l’espace, achèvent d’assurer leur emprise sur la plus grande partie de la galaxie. Les Terriens qui résistent encore ne disposent plus que d’un seul vaisseau. Ils s’échappent de justesse d’un combat à cent contre un ; leur fuite éperdue les conduit dans un système de naines doubles, un cul-de-sac où, justement, les Suprémates tendent leurs filets.

Première parution

Stella Nova 1994

Autres parutions

Commentaires

« Nova Stella » appartient à un cycle qu’on devine épique. Comme il s’agit d’un fragment d’un univers décrit dans d’autres textes, la présentation des protagonistes et du contexte est reléguée au second plan. D’autant que l’intrigue ne repose pas sur les interactions entre les personnages ni sur leurs conflits, mais bien sur l’issue d’un problème immédiat. La solution aura d’ailleurs une saveur hautement scientifique, dans le ton exactement de la nouvelle. Et même si l’on parle de personnages, ceux qui se posent en sauveurs de l’humanité n’ont plus grand-chose d’humain à nos yeux contemporains. Gavés de drogues diverses qui les aident à veiller, à sentir, à penser, à calculer, ils vivent enfermés chacun dans son cubicule à des kilomètres les uns des autres. Ils se rencontrent par l’entremise de projections holographiques qui conversent et bougent comme des vrais. Ils mesurent le temps en kilosecondes et peuvent vivre en symbiose avec les ordinateurs qu’ils semblent d’ailleurs considérer comme des égaux.

En somme, on a ici affaire à un texte de SF à haut indice de technicité comme en fait foi l’utilisation intensive de terminologie scientifique. On est en effet très loin du « passe-moi le beurre ». De plus, quand s’y ajoutent les nombreux noms allemands ou russes et des dialogues qui tiennent autant de la démonstration à deux que de la conversation, on obtient un texte dont la difficulté de lecture limite forcément le lectorat. [RG]

  • Source : L'ASFFQ 1999, Alire, p. 171.