À propos de cette édition

Éditeur
Triptyque
Genre
Science-fiction
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Moebius 64
Pagination
21-28
Lieu
Montréal
Année de parution
1995

Résumé/Sommaire

Le professeur Dieudonné Dionne s’apprête à révéler au monde son ultime invention, l’octocyclette à chtons blancs, à l’occasion du cinq centième anniversaire de la Ville de Montréal. Malheureusement, il meurt, abandonnant à la société les plans d’une machine que personne ne saura construire correctement et qui, au lieu d’avoir des résultats bénéfiques pour les citoyens comme il était originellement prévu, créera le chaos.

Autres parutions

Commentaires

L’auteur possède un style qui coule bien, qui donne envie d’en savoir plus sur cette étrange invention qu’est l’octocyclette à chtons blancs, même si cette nouvelle ressemble davantage à une chronique historique – ou plutôt futuriste par rapport au présent du lecteur – qu’à une fiction. Un résumé de ce qui s’est passé au moment de l’arrivée de cette ultime invention est en effet présenté au lecteur mais celui-ci ne peut pas s’attacher à un personnage en particulier, sinon à la ville elle-même.

Le ton du récit est résolument humoristique et, chose rare quand je lis, j’ai souri à quelques reprises devant l’excentricité de cette machine qui transforme la merde en combustible. Allez-y tout le monde, branchez-vous l’octocyclette au derrière et bon voyage ! Oh, et en prime, ça a des propriétés bénéfiques pour votre corps ! Un autre élément intéressant à relever consiste en cette critique sociale dans laquelle baigne le texte, critique face à cette société aux prises avec une crise aux allures apocalyptiques : la bêtise humaine. [JR]

  • Source : L'ASFFQ 1995, Alire, p. 18.