À propos de cette édition

Éditeur
imagine…
Genre
Science-fiction
Longueur
Nouvelle
Format
Extrait
Paru dans
imagine… 21
Pagination
97-115
Lieu
Montréal
Année de parution
1984
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Stella et son frère jumeau Narval se retrouvent à l’occasion de leur vingt-septième anniversaire, lui vedette mondaine de Baïablanca, elle revenant désillusionnée d’un stage auprès des Pionniers dans une zone de Reconstruction. Souhaitant apparemment renouer avec leur jeunesse, Narval lui fait cadeau d’un appareil qui leur permettra de rêver ensemble, de visualiser les créations de leur imaginaire – l’imaginaire de leur enfance, dont le jeune homme n’est jamais sorti alors que Stella, elle, a dépassé cette phase.

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Commentaires

« Oneiros » a pour cadre Baïablanca, au centre de cette Terre dévastée, inondée, en voie d’engloutissement, qui est le décor privilégié des plus récents textes d’Élisabeth Vonarburg. Pas de métamorphes, toutefois, et pas de génétique. Mais on y retrouve les habituels duels verbaux d’intellectuels et d’artistes trop conscients d’eux-mêmes, occupés à s’adresser des messages dont le lecteur n’est pas toujours en mesure d’apprécier la symbolique. Il manque ici cette nuance de tendresse qui, dans d’autres textes, nous les rendait attachants à travers leurs débats intérieurs, leurs doutes et leurs remords.

Stella, narratrice et sujet de l’histoire, est le type même des personnages qu’on rencontre dans la fiction d’Élisabeth Vonarburg : constamment en opposition contre elle-même, se guettant sans relâche et se reprochant presque chaque sentiment, chaque geste, chaque réplique, par le biais de la fameuse voix intérieure. Typique aussi est l’attraction/opposition qu’elle éprouve devant son frère jumeau.

Descriptions inhabituellement longues (pour du Vonarburg), images un peu lourdement appuyées, et un propos dont l’intérêt n’est pas évident : « Oneiros » n’est hélas pas un des meilleurs textes d’Élisabeth Vonarburg. [DS]

  • Source : L'ASFFQ 1984, Le Passeur, p. 114-115.