À propos de cette édition

Éditeur
Protoculture
Genre
Hybride
Longueur
Collectif
Format
Livre
Pagination
54
Lieu
Montréal
Année de parution
1997
ISBN
2980575909
Support
Papier

Résumé/Sommaire

[1 FA ; 1 FY ; 1 HG]
Convention archéologique au Témiscamingue, de Valérie Bédard
Un conte de Noël, de Valérie Bédard
La Fille de la pluie, de Mathieu Ferron

Commentaires

Après trois ans d’attente – il était prévu pour 1995 –, voici le quatrième et dernier numéro des collectifs dirigés conjointement par Yves Meynard et Claude J. Pelletier. Dans une préface en deux volets – celui de Meynard, le directeur littéraire, celui de Pelletier, l’éditeur –, les deux acolytes expliquent les raisons de ce retard et de cette fin, l’un ayant accédé au poste de directeur littéraire de la revue Solaris, ce qui l’a mis dans une situation délicate au moment de choisir des textes, l’autre ayant dû scinder sa compagnie en deux – d’où la disparition des Publications Ianus, éditeur premier de la série, au profit de Protoculture, l’autre maison d’édition de Pelletier.

Toujours en préface, Meynard souligne que « … le plan de vol conçu au départ aura été bien différent dans la pratique, mais nous estimons avoir atteint notre but », et Pelletier ajoute plus loin que « … l’expérience a été concluante et fort intéressante (dans les limites du microcosme de la SFQ)… ». Et il faut donner raison à l’un et à l’autre puisque la série Orbite d’approche aura effectivement révélé, à un nombre malheureusement fort restreint de lectrices et lecteurs, quelques belles découvertes !

Peu importe les causes de ce manque de rayonnement – la présentation matérielle plutôt fanique, l’absence de distribution… –, la présence d’un lieu de publication pour les auteurs de la relève – bien accompagnés par le dirlitt Meynard – aura été d’un apport non négligeable pour la science-fiction québécoise, ou plutôt pour l’ensemble des littératures québécoises de genre puisque tant le fantastique que la fantasy y auront eu leur place. D’ailleurs, dans ce dernier numéro, aucun des trois textes ne relève de la SF, l’une des deux nouvelles de Valérie Bédard, « Convention archéologique au Témiscamingue », étant plutôt du genre « insolite » et ne pouvant donc pas être recensée en nos pages. Comme quoi la SF mène à tout ! [JPw]

  • Source : L'ASFFQ 1997, Alire, p. 125.