À propos de cette édition

Éditeur
American Folk-Lore Society
Genre
Fantasy
Longueur
Nouvelle
Paru dans
The Journal of American Folk-Lore 111
Pagination
76-82
Lieu
Bloomington (Indiana)
Année de parution
1916

Résumé/Sommaire

Ne pouvant plus subvenir aux besoins de leurs sept enfants, un bûcheron et sa femme se résolvent à les égarer dans la forêt. Le plus petit et le plus dégourdi, qui épiait ses parents, surprend leur résolution. Il avertit ses frères et court chez sa marraine se procurer un écheveau de laine qu’il déroule au fur et à mesure de leur progression dans la forêt.  Abandonnés par leur père, les sept enfants reviennent à la maison en suivant la laine déposée tout au long de leur marche. Les parents décident une nouvelle fois d’aller perdre leur progéniture dans la forêt. Parlafine, qui surveillait ses parents, se rend chez sa marraine qui lui fournit du pain que le jeune garçon égraine tout au long de sa marche. Les oiseaux ayant mangé toutes les miettes de pain, les enfants errent dans la forêt jusqu’à ce qu’ils parviennent à une maison habitée par une de leurs tantes qui a épousé un ogre. Pour leur éviter de finir dans le ventre de son mari, la tante fait cuire un mouton et un bœuf et cache les enfants sous une cuve dans la cave. Rentré chez lui, le géant suspecte la présence des enfants. Sa femme obtient qu’il ne les dévore pas. Le couple possède sept filles. Le géant leur fait porter un bonnet blanc pour dormir et tend des bonnets bruns pour Parlafine et ses frères. Parlafine intervertit les bonnets de sorte que l’ogre, croyant décapiter les sept frères, sacrifie ses sept filles. Le lendemain, découvrant sa méprise, il part rattraper ses neveux qui se sont évadés. Arrivé près d’un rocher, il cède à la fatigue et s’endort. Parlafine lui subtilise ses bottes de sept lieues, ordonne à ses six frères de se sauver et se rend chez sa tante lui demander, de la part de son mari, sa bourse. Le géant se réveille sans chaussures, retourne chez lui et apprend que sa femme s’est départie de leur pécule au profit de Parlafine. Cependant, la vengeance du héros n’est pas assouvie. Il entend bien voler le violon du géant. Il se déguise en chien et finit par se retrouver sous le lit du géant. Le violon résonne et le géant met la main au collet de Parlafine et s’apprête à le dévorer. Celui-ci fait valoir qu’il est trop maigre pour faire un bon repas et qu’il serait plus appétissant si le géant l’engraisse.  Ce dernier le laisse aux soins de sa femme et va bûcher. Parlafine se fait libérer par sa tante qui fend du bois et il lui tranche le cou. Ensuite, il s’en prend au troupeau de l’ogre. Il place le violon du géant au fond d’une caisse et invite celui-ci à le récupérer. En voulant s’emparer de son instrument de musique, le géant tombe au fond de la caisse et meurt prisonnier. Parlafine fait venir ses parents et ses frères sur la propriété du géant pour y finir leurs jours. [BB]

Commentaires

D'après le conte enregistré de Mme Prudent Sioui (Marie Picard).
Voir The Journal of American Folk-Lore.