À propos de cette édition

Éditeur
L'A Venir
Genre
Science-fiction
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Temps Tôt 9
Pagination
7-13
Lieu
Bromptonville
Année de parution
1990
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Le Proto, le premier appareil à pouvoir enfoncer les barrières séparant les univers parallèles, va bientôt réapparaître après une mission exploratoire risquée. Dans la foule de scientifiques, militaires et journalistes qui guettent avidement ce retour tant attendu, se trouve Jim Dozois, l’amant de Célénie Fuentes, la pilote du Proto. Il est inquiet, bien entendu, et a hâte de savoir Célénie hors de tout danger.

À l’heure dite, le Proto apparaît, mais une difficulté imprévue empêche la rematérialisation du vaisseau qui restera à jamais coincé dans l’hyperespace. Mais Célénie apparaît à Jim Dozois pendant quelques secondes et le rassure, lui révélant que « l’amour est le passage » et qu’ainsi il pourra toujours la rejoindre.

Commentaires

En lisant ce texte de Jean Pettigrew, j’ai tout de suite pensé à la magnifique nouvelle de Cordwainer Smith, « Le Bateau ivre ». Là aussi on y retrouve un explorateur perdu dans une autre dimension de l’espace qui réussira par la force de son amour à retrouver celle qu’il aime. Signe des temps, chez Pettigrew c’est la femme qui explore et l’homme qui attend son retour. Certes, « Le Passage de la cascadeuse » n’a pas le souffle romantique de la nouvelle de Smith, mais c’est une petite nouvelle bien écrite et imagée. Peut-être un peu trop courte, cependant, et de ce point de vue Pettigrew est souvent frustrant. En lisant ses textes, je me surprends souvent à imaginer ce que ça aurait donné s’il avait consacré plus de temps et plus de pages à son idée. [JC]

  • Source : L'ASFFQ 1990, Le Passeur, p. 154-155.